dimanche 31 mai 2009

Triathlon d'Enghien

J'ai fini mon 1er triathlon sain et sauf, je ne me suis pas noyé, je n'ai pas eu d'accident en vélo en descente.
Les résultats ne sont pas encore disponible sur internet. D'après ma montre j'ai mis entre 2h55 et 3h.
En attendant mon CR voici mes temps :
Je suis sortie du parc vélo après 36 min (natation + transition). 41 km de vélo + transition m'a pris 1h24. Et 10 km de cap m'a pris 56 min. Comme sur le marathon j'ai eu une défaillance vers la fin.
J'ai bien apprécié mon 1er triathlon.



Parc vélo


Étant inscrit comme non licencié, j'ai eu droit à une barrière ... pas de prise de tête pour accrocher et décrocher son vélo.


1ère transition, j'ai galéré à mettre mon cardio et remettre la trifonction.

samedi 30 mai 2009

Triathlon J-1

Dans quelques heures, je vais nager dans un lac pas très propre, pédaler avec l'eau du lac et courir avec une trifonction qui va fermenter sous le soleil :).

Aujourd'hui je me suis rendu compte des galères pour un triathlon. La préparation demande énormément de temps. Trois fois plus de temps.
J'ai passé pas mal de temps à nettoyer mon vélo, comme je l'utilise pour aller au travail tous les jours, il faut nettoyer la chaine, les transmissions, les plateaux ... après il faut vérifier les vis, éliminer tous les grincements. J'ai perdu au moins 2h pour redonner un peu de nouveauté à mon vélo.

Ma check list :
Sac natation :
- combinaison Orca
- trifonction
- lunettes (je suis allé acheter une nouvelle paire de Speed Miror Stealth)

Sac vélo :
- casque
- lunettes de soleil (je n'ai pas de lunettes spécial vélo, je prend mes rayban RB3359)
- 2 serviettes : 1 pour se mettre dessus et 1 pour s'essuyer après la natation
- des lentilles au cas où (je suis myope)
- porte dossard
- 1 bouteille d'eau avec ma recette à base de miel (à boire après la natation)
- 1 gourde

Sac Cap:
- mes Asics
- les chaussettes
- 1 bouteille d'eau avec mon mélange

Divers:
- le Vélo :)
- cardiofréquencemètre
- crème anti-frottement Nok
- pour se rassurer : clé allen, pompe à vélo, kit crevaison
- crème solaire
- certificat médical ...

Pour mon 1er triathlon je vise 2h45, avec des objectifs intermédiaire : 35 min natation, 1h20 vélo, 45min cap. Je crains un peu la partie natation, je ne suis pas très à l'aise dans ce milieu.
Encore une projection à partir de données très très floues. On fait un pari? :).

vendredi 29 mai 2009

Triathlon J-2

Après le marathon de Paris, j'ai recommencé à recourir la semaine du 20/04. En l'espace de 5 semaines j'ai cumulé :

J'ai fait seulement un entrainement à vélo, et encore c'était juste un test pour voir combien de temps je mets pour faire 40km (1h14)... Mais j'utilise le vélo pour aller au travail, 20min/trajet.
En CaP je n'ai fait que des sorties longues. En natation je surnage, mais bon je n'aurais pas de mal à tenir 1,5km mon problème c'est la vitesse, je ne nage pas vite et je n'arrive pas encore à tenir 1,5km en crawl.

Je me sens comme en septembre dernier lors de mon premier 10K, un peu de stress, de peur car je découvre un milieu nouveau, une nouvelle discipline, c'est essentiellement la peur de l'inconnu, nager en eau libre, faire les transitions et l'enchainement des trois épreuves. Mais d'un autre côté je suis excité, je curieux, j'ai hâte de découvrir ce qu'un triathlon, de voir ce que je vaux dans cette discipline, de me tester. Le marathon m'a donné une confiance énorme pour affronter les difficultés, un triathlon DO c'est seulement pour moi 3h d'effort au max, j'ai supporté pire.
Ce triathlon est comme mon 1er 10K, il va me servir de repère, de mesurer mes capacités, et de voir le chemin qui me reste à faire pour pouvoir supporter un IronMan.

Il m'arrive un phénomène étrange, une semaine avant une course qui a une signification pour moi, je me sens fatigué, je sens que mes jambes ne sont pas en forme, je me sens las. Cette semaine je me sens fatigué, las, tous mes muscles me font un peu mal.
Cela m'est arrivé pour mon premier semi, pour le marathon de Paris. Et là aussi. C'est peut être un phénomène psychologique (le stress inconscient) ou physiologique car je ne réduit pas progressivement ma charge d'entrainement. Cela vous arrive aussi?

P.S : d'après méteo france il fera beau dimanche. Je vais pouvoir bronzer avec mon trifonction d'une pièce Craft. Et avoir des jambes dorées et satinées ...

mardi 26 mai 2009

La grande course de Flanagan

Le 31 mars 1931, à Los Angeles, deux mille athlètes, dont cent vingt et une femmes, prennent le départ de la plus formidable épreuve jamais imaginée : ils vont courir sur 5063 km, traverser des déserts torrides, braver des tempêtes de neige, franchir des fleuves en crue et même se battre contre des foules hostiles...
Les personnages sont attachants, humains, chacun de nous pourra s'identifier à un des coureurs. Mes personnages préférés sont Doc Cole et Morgan :).

C'est un livre inspirant, qui nous donne une recharge de motivation. "La grande course de Flanagan" nous plonge dans l'atmosphère des aventures de Jules Vernes, la condition humaine de "Les Raisins de la colère" de John Steinbeck, l'esprit sportif de "Chariots of Fire" ... un livre qui nous transporte dans le monde de la course à pied avec le dépassement de soi, les souffrances physique, la solidarité, l'entreaide ... A la lecture de ce livre j'ai envie de courir mais je suis aussi scotché sur mon canapé parcourant avidement les pages suivantes. J'ai hâte d'être à Millau, le 26/09 sera une journée inoubliable.

Quelques extraits pour vous faire saliver :

"Le gagnant ne doit pas penser à cinq mille kilomètre, mais seulement au kilomètre suivant. Il doit vivre dans son esprit et ne vaincre qu'un seul homme chaque jour. toujours le même homme- lui-même. L'entrainement est physique et la course est émotionnelle.

Chacun de ces hommes est un nouveau Christophe Colomb, car il pénètre dans l'inconnnu pour se lancer dans une conquête jamais tenté auparavant par aucun ahlète.
ils ne se comportaient pas en concurrents mais plutot en amis qui venaient de courir un bout de chemin ensemble.

Quand il s'agit de supporter la souffrance, nous autres, femmes, nous avons pas mal de pratique.


L'athlète est une contradiction vivante, il est à la fois résistant et délicat. Il peut endurer des heures de douleurs et d'inconfort que l'homme ordinaire ne pourrait pas supporter cinq minutes. Mais l'envers de la médaille, c'est que les petites affections qu'un monsieur Tout le monde pourrait négliger et ignorer se transforment en désastre pour un athlète entrainé.

Le corps totalement débarrassé de la moindre parcelle de graisse, le pouls descendu à un rythme de cinquante pulsations par minute, elle ne s'était jamais sentie plus vivante.


Je suis un coureur de fond. Mes os sont légers, mes muscles sont secs. Mon coeur pompera mon sang sans jamais s'arrêter pour abreuver mon corps d'oxygène".

Comment procurer ce roman? Malheureusement ce livre n'est plus disponible, en occasion vous pouvez le trouver, c'est assez cher. Vous pouvez demander à quelqu'un de vous le prêter (dans mon cas, un passionné de marathon qui a 33 marathons à son actif m'a conseillé de lire ce livre) ou bien acheter en VO pour même pas une poignée de dollars sur amazon.com ou amazon.co.uk, le titre est Flanagan's run (il faut ajouter quelques dollars pour l'envoie).
Attention en occasion en VF vous risquez de le trouver en 2 volumes, les vendeurs ne sont pas tous honnêtes et ne mentionnent pas cela.

Récap 18/05 - 24/05.

Une semaine en total improvisation, je me suis entrainé quand j'ai eu le temps de faire. Pas mal de soucis dans ma vie perso et j'ai eu aussi un début de pulbagie (qui est parti maintenant).
Depuis un certain temps, j'ai impression d'être tout le temps à la limite, j'ai impression de vivre dans une course contre la montre en permanence. Ma vie est une succession de transition entre les différents activités et j'ai impression que je passe mon temps libre à penser à mes entrainements, me reposer et m'entrainer. Tout tourne autour de ça.
Je dois revoir mon planning. Et je dois accepter le fait que je ne peux tout faire à la fois. Je vais devoir sacrifier certaines activités.

Natation : 6 km pour 4 séances assez cool. Même si je nage assez souvent, j'ai vraiment vraiment du mal dans l'eau. J'ai impression de progresser tout doucement. Je me force à nager, je ne prend pas de plaisir pour le moment. C'est l'épreuve la plus pénible pour moi en triathlon.
Vélo : 0 km, pas eu le tps de rouler, j'ai du aller dévoiler ma roue.
CaP : 42 km pour 3 séances dont une séance après un brunch, déjeuner où je me suis vraiment lâché et en plus il y avait la Friesengeist, l'alcool à boire flambé; je m'entraine pour courir après des ravitaillements salés lourds.

Je trouve que l'entrainement en vélo est contraignant à Paris. Je mets environ 30min pour rejoindre un des deux circuits de vélo à Paris (un au bois de Boulogne et l'autre au bois de Vincennes) un entrainement vélo me couterait 2h30. Je ne peux aller qu'en weekend.
En fait je me rend compte que la course à pied est l'activité la moins compliquée et la plus optimale en terme de temps.

mardi 19 mai 2009

Thé ou café?

Théine et caféine est une même molécule de la famille des alcaloïdes, molécules qui impactent le système nerveux et leur noms terminent souvent par -ine (et aussi beaucoup de nom de drogues). Sur wikipedia explication des deux noms pour une même molécule (bataille entre des scientifiques, chercheurs).
La théine ou caféine se trouve donc dans :
- le café : 1% à 2%/gr
- le thé : 2,5% (vert), 5% (noir ou rouge)
Mais aussi dans :
- le guarana : 5%/gr (théine = guaranine)
- le cacao : 0,1% à 0,4%

Pour100ml de boisson, la concentration en théine/caféine :
café : 130mg à 200mg
thé : 60mg à 100mg

La différence de perception entre les deux produits résident dans le fait que la théine est libéré plus lentement de 6 à 9h, les polyphénols oxydés contenus dans le thé ralentie l’effet de la théine. Tandis que l'effet du café est plus immédiat 2 à 3h.
D'une manière générale la caféine accroît la sécrétion d'adrénaline qui augmente l'activité métabolique et facilite l'élimination des graisses.
Les bienfaits de la théine /caféine :
- favorisse sur la lipolyse, l'utilisation des graisses (d’où la présence de caféine dans certains compléments alimentaires à visée amincissante)
- augmente l’état de vigilance
- dilatate des bronches
- stimulate du métabolisme et de la digestion
- hausse de la tension artérielle
- effet diurétique et coupe-faim.

Ce qui nous intéresse dans la caféine est ses capacités à favoriser la lipolyse lors d'un effort aérobique et à stimuler du système cardio-respiratoire. Dans Running to Win, l'auteur Dr Sheedan est convaincu que le café permet d'augmenter ses performances lors des courses de fond.

Qu'en est-il d'un thé avec la spiruline? Un thé ultra vert, ultra antioxydant, ultra tout court? :)

Les effets indésirables :
Une consommation régulière, supérieur à 350 mg par jour entraine une dépendance et les symtômes de sevrage. Un coureur et un consommateur de thé/café a les effets de sevrages multiplié s'il arrête la course à pied et le thé/café :).
Un surdosage entraine des insomnies, de la nervosité et des troubles gastriques et intestinaux.

Dans mon cas, je ne suis pas trop fan de café, je préfère une bonne tasse de thé vert. Je peux donc bénéficier de l'hypothétique bienfait de la caféine sur l'endurance mais aussi des bienfaits du thé (anticancérigène, antioxydant source de jeunesse, flavoïde, vitamines B, C, le tanin très bénéfique pour le système immunitaire ...)
Mes petits plaisirs après l'effort sont des quartiers d'orange bien sucrés, juteux et frais ou une bonne part de pastèque et un moment de détente avec une tasse de thé vert.
Boire son petit thé nous fait plonger dans la sérénité, le calme, la plénitude d'un monde zen après l'effort.

Un petit "haiku" improvisé:
Le petit scarabée
Avec son thé fumant
Fixe l'horizon lointain.
(En quête d'aventure).

Désirez-vous un thé ou un café?

dimanche 17 mai 2009

Récap 11/05 - 17/05. Semaine -2.

Une semaine pas trop top, je crois que le marathon laisse encore des traces. La semaine précédente je me sentais bien, mais cette semaine c'est la rechute. En plus le temps sur Paris ne nous aide pas à avoir la pêche. Je suis à deux semaines de mon 1er triathlon, et une semaine d'entrainement. Je ne me sens pas du tout prêt pour la natation et le vélo.

Lundi : comme d'hab RAS
Mardi : natation 1,7 km et Cap, 15km en 1h20 j'ai vraiment lutté pour ces deux entrainements, je n'avais pas envie de nager et courir.
Mercredi : RAS
Jeudi : natation 1 km tout en douceur, ça fait du bien de faire une activité tranquille, cela revitalise, ressource. En soirée il pleut, je n'ai pas envie d'aller courir donc un peu de renforcement musculaire : jambes, bras, abdos ...
Vendredi : au réveil j'ai bien senti ma séance de renforcement musculaire :). Natation 1,3 km. CaP 18km en 1h35

A la veille du week end tout se passe bien ... Natation, cap, vélo au programme en théorie.
Samedi : douleur au tendon des adducteurs, je n'arrive même pas à trottiner pour aller à la piscine :(. Je vais nager quand même 2km : 500m de crawl, 500 m de battements de jambes, 500m de fractionné (25m à fond en crawl puis retour en brasse cool ...) 500m de nage cool. Ma douleur au adducteur persiste après la natation, mon enchainement sur la course à pied tombe à l'eau.
Dimanche : il pleut et je ressens une petite gêne à l'adducteur donc ma sortie en vélo et cap prend l'eau. Tout ce qu'il me reste à faire c'est de me jeter à l'eau; 2km : 500m de crawl + 1km de battement de jambes + 500m de fractionné.

Bilan d'une semaine assez light :
Natation : 8 km
Vélo : 0
CaP : 33 km
( Epilation : 1h :).

J'ai hâte de m'aligner sur mes prochaines épreuves. La décharge d'adrénaline sur la ligne de départ, la décharge de dopamine à l'arrivée, l'ambiance de la course me manquent.

vendredi 15 mai 2009

Comment se ravitailler en triathlon?

Je me suis demandé dernièrement comment on effectue les ravitaillements lors des triathlons et des épreuves en vélo.
Est-ce qu'il y a des airs de ravitaillements pour l'épreuve du vélo? Si oui à quelle vitesse effectuons ces ravitaillements, à la volée ou au ralentie? Car en course à pied c'est assez bordélique au abord des stands de ravitaillement, alors en vélo ...
Pour une épreuve DO, je pense qu'un bidon d'eau devrait suffire car l'effort ne dépasse pas 1h30.

Je serai ravi de savoir comment vous vous ravitaillez lors des triathlons.

mardi 12 mai 2009

Epilateur ...

Après m'avoir rasé les jambes, je passe à l'étape suivante !
Je me suis procuré dernièrement un épilateur électrique Philips Satinelle avec le slogan "Satinelle vous garantit des jambes soyeuses ..." . J'aurais préféré un nom un peu plus viril : "Philips Zero, avec Zero poils vous gagnerez de préciseuses seconds ...". Je parie qu'il y a un marché pour l'épilation masculine sportive. Avec des slogans bien combattif et pas Satinelle :( ...

Au magasin j'ai du aller au rayon épilation féminine, et ma femme ne m'a pas aidé, elle demande à une vendeuse des informations :
- "C'est pour mon mari, il veut épiler ses jambes" (Grrr... elle me dénonce :)
- "Ca arrive ..., c'est de plus en plus fréquent"
- "Il n'y a pas un rayon épilation masculin?"
- "Non les hommes ne s'épile pas, ils se rasent généralement, ils ont peur d'avoir mal."
(Quel message subliminal, pour nous faire acheter un épilateur, "ils ont peur d'avoir mal")
Un point positif : la vendeuse ne m'a pas dit d'acheter un modèle cher, elle me dit qu'après ce sont des accessoires en plus et que rien ne change.

Première utilisation : les mollets, je sens rien, les cuisses ça chatouille un peu. C'est une légende urbaine les douleurs de l'épilation. Même pas mal !
Au bout d'une demi-heure, il reste encore pleins de poils. J'arrête j'en avais marre, j'attends que ça repousse.
Le lendemain, en 10 min il en reste encore ... il faut avoir de la patience. Mes jambes ne sont pas encore satinés ...
En fait l'épilateur électrique fait mal aux oreilles, le mien fait un bruit monstrueux.

Je trouve que l'épilateur électrique est moins agréable que le rasage. Après le rasage on a impression d'avoir de nouvelles jambes bien lisses, après l'épilation on a plein de points rouges et on sent des picotements. Bon j'arrête de faire ma midinette ...

Emil Zatopek avait raison le marathon a changé ma vie, maintenant je passe du temps pour avoir des jambes douces, satinées et soyeuses

dimanche 10 mai 2009

Récap 04/05 - 10/05 - Semaine -3

En mai fait ce qu'il plait ... je continue à faire ce qui me plait, je m'entraine comme je me sens, sans programme sans planification.

Lundi : RAS, accident domestique, je me prend une casserole en fonte sur l'orteil, grrr... déjà un pépin après la reprise de mon entrainement.
Mardi : Natation 1,7 km, j'alterne toujours crawl et brasse ... ça va être dur le triathlon.
Mercredi : Je peux recourir, même si mon orteil me fait un peu mal, une sortie à faible allure de 15km en 1h30
Jeudi : Natation 1,6 km, il fait beau, le toit du bassin olympique est ouvert, nager avec le soleil waou ! Je nage en bronzant, la classe :)

Un long week end de sport avec beaucoup de ballade en vélo mais peu d'entrainement ...
Vendredi : Sortie longue en CaP 18 km en 1h40, je fais des accélérations en pente en vue de Millau ...
Samedi : Natation 2,2 km puis enchainement avec la course à pied 11 km en 48'50". La première fois que j'ai fait un enchainement de deux disciplines, après 1h de natation j'avais encore de l'énergie pour effectuer un 10 km en 45 min.
Dimanche : c'est mon premier entrainement ou test en vélo, je suis allé au bois de Boulogne pour rouler autour de l'hippodrome de Longchamp. J'ai effectué 40 km en 1h14 ... il y a eu des bolides sur le circuit ...

A partir de mes petits tests ce week end, mes prévisions pour le triathlon DO :
- Natation, 1.5km : 35-40 min
- Vélo, 41 km : 1h 15 - 1h20min
- CaP : 45-50 min
Ce qui donne dans la fourchette haute : 2h50 sans transition. Donc un triathlon DO pour environ 3h ... Mais vue mon estimation de temps sur le marathon ...
Je me rends compte que le triathlon c'est dur, j'ai encore beaucoup, beaucoup de chemin à faire. J'irai faire une belle improvisation pour mon 1er triathlon.

Bilan :
Natation : 5.5 km
Vélo : 40 km
CaP : 44 km

mercredi 6 mai 2009

J'ai osé !

Oui j'ai osé me raser les jambes ! L'idée m'est venu en lisant le magazine triathlète où il y avait un article dessus. Depuis trois semaines je me rase régulièrement les jambes :).

Les avantages :
- les blessures causés par les chutes (en vélo ou en trail) : on retire plus facilement les pansements, c'est plus hygénique
- le massage, les crèmes pénètrent mieux : on en met moins; sans les poils le travail du masseur est facilité ...
- l'aérodynamisme : les poils peuvent nous freiner ...
- le refroidissement : les poils retiennent la chaleur ...
- l'esthétique : les muscles sont plus visibles ...

Les inconvénients :
- ça fait bizarre pour un homme de se raser les jambes, (c'est pour les nanas à moins d'être une tapette ...), c'est le seul "inconvénient".

J'en ai parlé à ma femme et elle n'était pas contre, elle trouve ça amusant donc je me suis pris au jeu pour essayer de ce que ça donne, juste pour m'amuser et non pour chercher les avantages des jambes lises.
De tout façon avant de se faire une idée sur quelque chose il faut l'expérimenter et pas se faire une opinion sur les préjugés.

J'ai commencé par me raser les jambes avec une tondeuse, puis après j'attaque les derniers mm avec le rasoir. Cela m'a pris au moins 3/4h.
Première sensation, la surprise visuelle : qu'est ce que mes jambes sont blanches en plus elles sont plus fines, c'est bizarre ! Ma femme trouve que ça fait étrange aussi.
Deuxième sensation, le toucher : qu'est ce que mes jambes sont douces et lisses ! C'est pas désagréable ... :)
Troisième sensation, le froid, la fraicheur : on sent une sensation de froid avec le contact du tissu, pendant les jours qui suivent j'ai une sensation de fraicheur constamment aux jambes, j'ai même froid ...

Ma première expérience sportive avec mes jambes rasés, c'était la natation (à l'époque j'étais encore en récupération post-marathon), drôle de sensation, j'ai plus froid qu'avant, je sens davantage l'eau qui coulent.
Il m'a fallu quand même deux semaines pour m'habituer à mes "nouvelles" jambes :).

Mes avantages pour instant :
- hygiénique, pratique : lavage et séchage plus rapide
- meilleure sensation dans l'eau
- jambes lisses pour mettre sa combinaison
- belles jambes ? :), les hommes ont toujours des pantalons donc se raser ou non c'est jamais visible.

Inconvénients :
- ça pousse rapidement! Je perds quelques minutes par jour à me raser les jambes. Mais au bout d'un certain temps, cela devient un geste mécanique. Je pense à me procurer un épilateur électrique ... :)

Au final j'ai adopté ce mode, je trouve que c'est plus hygiénique. Et j'assume les moqueries :)
Et vous?

lundi 4 mai 2009

L'ultra tour du massif des 3 pignons : la revanche !

Il y a quelques mois, j'avais voulu me mesurer au massif à l'ultra tour du massif des 3 pignons : 26 km et 1100 m de dénivelé positif cumulé. En octobre 2008 j'avais déclaré forfait après 5h de lutte, je ne pouvais plus continuer avec la tombée de la nuit. Je passais mon temps à décrypter le circuit en cherchant les marques rouges pour les 25 Bosses et bleu pour la n°16.
Pour ma deuxième tentative, je suis revenu avec des jambes de marathoniens et avec un partenaire, un guide redoutable Gilles75.
Vers 10h par un matin ensoleillé avec un fond de ciel bleu azur et quelques nuages matinales, nous sommes élancés du parking du cimetière pour attaquer l'ultra tour du massif des 3 pignons dans le sens des aiguilles d'une montre.
On attaque le circuit par les bosses les plus difficiles, mais c'était des bosses bien faciles pour mes jambes fraichement remises du marathon. Jusqu'au monument de la résistance les bosses s'enchaine facilement, on se prend pour des chèvres, des bouquetins qui sautent de roches en roches en montées et en descente. Et entre deux bosses, on cours à tue tête comme des sangliers :).
Quel plaisir de courir dans la forêt et de grimper on se croirait être un tarzan, je m'agrippe aux branches d'arbres, j'utilise mes mains pour me projeter et sauter par dessus des rochers. Au printemps la végétation est magnifique, la dernière fois, les couleurs chaudes de l'automne dominait, cette fois-ci c'est le vert clair, juteux qui nous ravive. Le trail est magnifique, cela nous ranime nos instincts sauvages.
Au bout d'une heure on atteint le monument de la résistance avec sa croix. Une bosse après on attaque le circuit des Belvédères (bleu), une boucle de 9km avec 300m de dénivelé, c'est la portion la plus roulante de l'ultra tour du massif. Une heure après nous sommes de retour au circuit des 25 bosses.

Lande à Callune du circuit des Belvédères

La première partie de l'ultra tour s'est bien déroulé. La deuxième devient un peu moins facile, l'entrainement commence ...
Lors des bosses suivantes, on commençait à avoir du mal à être vif lors des montées, le rythme se ralenti, les descentes sont moins rapides.
A partir du rocher de la tortue l'ultra tour devient difficiles. On commence à faire les décomptes des bosses restantes. On devient alors des dahuts essayant de monter et descendre les bosses ...

Le rocher de la tortue.

7, 6, c'est encore loin? Il reste combien de bosse? 5, 4 bon encore 3, on sera bientôt arrivé, j'ai bien envie de me barbouiller à la fontaine quand on sera arrivé, 2 yes ! encore deux montées et deux descentes. Nos dernières bosses, après le potala étaient assez roulantes, heureusement :).
Vers 14h15 nous avons bouclé l'ultra tour du massif des 3 pignons. Cette fois-ci j'ai bien et bel fini le parcours. Au total nous avons mis entre 4h15 et 4h30 pour l'ultra tour et moins de 3h30 pour le circuit des 25 bosses.

A l'arrivée on retrouve ma femme et mes amis pour un ravitaillement copieux avec cidre et vin, sucres lents, fruits ...
Après un repas copieux on réattaque le circuit des 25 bosses en ballade (9 ou 10) bosses pour aller jusqu'au Monument de la Résistance (afin de se dégourdir les jambes, l'ultra tour c'est "finger in the nose" :).
Refaire les bosses donne une impression de déjà-vu au ralenti.

L'ultra tour du massif n'est complet que si on passe par la dame Jouanne ! Bref passage chez notre hôte Alice pour se débarrasser de la poussière puis place à l'appétit d'ogre ...On s'est lâché sur la terrine maison, le plateau fromage ...
(Gilles : la dame Jouanne c'est comme un marathon, ça commence avant l'entrée du resto et il faut partir doucement sinon on cale vers la fin ;-).

L'ultra tour du massif des 3 pignons est un circuit très exigeant, les dénivelés sont cassantes, on grimpe et on saute pour descendre des rochers, comme si on monte et on descend des escaliers immenses. Sauter de rocher en rocher nécessite un travail isométrique important.
Le lendemain j'ai des courbatures aux quadriceps et aux dorsaux on se sert des membres supérieurs pour franchir des obstacles.
On m'a bien chambré au restaurant dimanche où il fallait monter au 1er: "Il y les ascenseurs pour les handicapés si vous voulez".
Ça fait du bien d'avoir mal aux jambes, ça rappel le post-marathon. Ce petit trail marque la reprise de mes entrainements.


Exemple de descente d'une bosse

Récap 27/04 - 03/05 : reprise de l'entrainement

Je me suis complètement remis du marathon après 3 semaines, je reprends l'entrainement doucement.
En mai fait ce qui te plait ... La préparation des 100 km de Millau se fera plus tard, dans les prochains semaines je vais me concentrer sur le triathlon, ça se rapproche de jour en jour et je ne m'entraine pas du tout pour, je vais essayer d'aller rouler, je n'ai pas encore effectuer un entrainement à vélo. Je vais encore essayer de me perfectionner en crawl pour ne pas trop boire la tasse, l'eau du lac d'Enghien n'est pas une source ...

Lundi : RAS
Mardi : Natation 2 km, Cap 11km j'ai du stoppé ma séance à cause d'une pluie torrentielle, j'étais trempé jusqu'au os.
Mercredi : Natation 1,5 km
Jeudi : RAS
Vendredi : ultra tour du massif des 3 pignons : 26km, 1100m de dénivelé et des courbatures terribles. CR bientôt.
Samedi : RAS
Dimanche : Cap ~ 10km
Je n'ai pas fait que lire ;-).

Natation : 3,5 km
Cap : 47 km
On reprend doucement ...

samedi 2 mai 2009

J'ai couru dans l'au-delà

A défaut de pouvoir enchainer les perles ;-), j'enchaine les livres. Le livre "J'ai couru dans l'au-delà" de Paul Fontimpe relate l'aventure de l'auteur pour les 100 km de Millau. Un super récit, on plonge avec l'auteur dans sa course, on ressent ce qu'il a vécu tout au long des 100 km.
L'auteur nous fait partager sa course mais aussi sa vision de la course à pied et des courses de longue distance.
Quelques extraits :

"J'ai vécu mille choses. Tout mon corps s'est vidé de beaucoup de forces mais s'est rempli d'une grande fierté. J'y ai remplacé le matériel par l'immatériel. Le but a été atteint. J'ai vécu l'instant présent, le seul qui soit véritablement à soi, sans qu'il ne m'échappe."

"J'ai vécu chaque seconde, chaque minute intensément, comme une éternité, une réussite à perpétuité".

"Je ne cours pas, je suis à la recherche du temps qui court.
Le temps qui modifie nos gouts et nos plaisirs, qui fait passer de l'enfant qui pleure (souvent) à l'adulte qui rit de tout (normalement)."

Un livre incontournable pour tout coureur désirant se lancer dans les 100 km de Millau.