mercredi 2 mai 2012

Aller plus haut

J'ai trouvé un moyen pour aller plus haut : me mettre au parapente. Je vais essayer de vous faire partager mon expérience de parapentiste. A défaut de pouvoir monter plus haut par mes jambes, je vais utiliser d'autres moyens :). Mon gros problème, je veux apprendre le parapente en habitant à Paris où il y a beaucoup de montagnes ...Contrairement aux idées reçus on peut apprendre le parapente dans les environs de Paris (cependant j'ai planifié mes vacances d'été à la montagne :).
Ayant fixé l'objectif d'obtenir le brevet de parapentiste, comme pour la course il suffit de dérouler son plan d'entraînement :).
Comme la course à pied, le parapente demande de la patience, il ne faut pas être pressé de voler lors qu'on débute le parapente. Après deux séances, je n'ai pas pu encore voler!

La première séance permet de s’initier à la théorie de vol avec le concept clé/danger qui refroidit le novice impatient de voler : le décrochage ! Au décrochage la voile perd ses aptitudes de vol et le parapentiste tombe comme un caillou. Après les théories qui mettent l'eau à la bouche, j'ai droit à 3h d'apprentissage de gonflage dos au vent. Je termine la séance avec un peu de courbature aux épaules et la déception de ne pas avoir volé. Je repars avec l'espoir qu'au prochain je décollerai.

La deuxième séance m'a permis d'utiliser ma technique de course à pied comme quoi la course à pied ne sert pas à rien. Le décollage avec une voile de parapente s'effectue vers 30km/h de vent relatif (face à nous).
Après avoir appris à gonfler la voile de dos, nous apprenons maintenant le gonflage face au vent. Le but est d'apprendre à manipuler la voile au dessus de notre tête en courant. Le concept clé est de toujours suivre sa voile, la force de la voile nous dépasse cela ne sert à rien à la résiste.Il faut aller là où elle veut. Le principe est de modifier la forme de la voile tout en la suivant.
Plus nous résistons, plus elle devient violent. La manipulation d'une voile permet de se rendre compte que nous sommes bien fragile, il suffit une bourrasque pour que la voile nous traine comme un chiffon.



I believe I can fly !