Je suis allé au bout de moi même pour devenir un finisher de l'Origole ! Je finis dans les 10 derniers, mais qu'est ce que je suis content d'avoir fini ! Courir de nuit est vraiment magnifique, une expérience à vivre.
J'ai bataillé pendant 13h50, de 22h00 du soir à 12h, midi le jour suivant. Chaque boucle était un combat contre le temps. Les barrières d'horaire sont durs !
Comme prévu le terrain était très gras ! Dur de maintenir ses appuis, tous les muscles sont sollicités. Le terrain est vallonné.
A cause de la nature du terrain, mes jambes sont douloureuses, beaucoup plus qu'après le marathon et qu'après Millau. Pour moi c'est la course la plus dure que j'ai vécu. C'est comme faire 3 fois les 25 bosses avec de la boue !
En fait courir de nuit ne donne pas envie de dormir, comme pour les jambes c'est après la course, lorsqu'on s'arrête que l'envie de dormir nous rattrape et nous assomme.
A l'heure où j'écris ce billet, je suis comme un zombie, j'ai la démarche du zombie, lente et raide, j'ai une tête de zombie (yeux rouges, cerne). Il va me falloir du temps pour que je récupère complètement avant une reprise. Je suis incapable de penser à courir une course, j'ai une overdose de la cap.
Je me suis pesé : 72.9 kg (au départ 73.5kg), la perte de poids est minime, les ravitaillements ont remplis leur rôle en maintenant mon équilibre corporel (a l'heure actuellement penser au sucré m'écoeure). J'ai dépensé environ 11000 kcal. Et une chose importante, j'ai amené tous mes ongles d'orteil à l'arrivée, je n'ai laissé aucun sur la route!
Pour moi faire une course comme l'UTMB ou le GRP, il faut être vraiment taré ! (Mais bon dans quelques jours mon opinion sera différente :).
Prochainement je vous ferai part de mon compte rendu détaillé.
Alors ça c'est du lourd !!! BRAVO
RépondreSupprimerBravo à toi, je savait que tu finirai ^^
RépondreSupprimerbon courage pour la recupération, c'est le meilleur moment je pense.
Un seul mot: chapeau! allez j'en rajoute un: respect.
RépondreSupprimerEncore une expérience enrichissante
RépondreSupprimeryou did it ! beaucoup de finisher utmb vont t'envier !
RépondreSupprimerBravo Koud ...chapeau (de magicien:)!
RépondreSupprimerBravo, tu vois tu as fini... mais dans un sacré état ;-)
RépondreSupprimerje ne doute plus jamais sur tes éventuels objectifs !!
RépondreSupprimerBRAVO K
Bravo K'Khoud ! Hâte de lire ton CR. Prends soin de toi...
RépondreSupprimerJ'imagine tout à fait dans quel état tu dois être !. Tu veux une chaise à porteur ? ;-)...
RépondreSupprimerSurtout bonne récup. et prends soin de toi : avec des courses de cet accabit, avec pas d'entraînement spécifique, tu joues avec la blessure rédhibitoire.
Un petit 10km à fond ? ;-))))
bravo mon ami pour la perf maintenant repose toi bien!
RépondreSupprimera + seb
@lamiricoré : merci ! Tu as raison pour l'analyse de tes échecs, dans les courses de ce type, c'est le mental qui détermine l'issu.
RépondreSupprimer@ice0ice : oui la période idéal pour faire un break, il faut pas trop que je me lâche pour les fêtes de fin d'année :). J'ai vu sur ton calendrier que tu seras sur le semi de Paris, j'espère qu'on pourra se croiser.
@Pascal : merci ;-), je vois comment les cross sont difficiles, c'est dur de courir avec la boue.
@Runningmike : oui, j'ai encore beaucoup appris, au niveau de la gestion de la course, j'ai passé un cap avec ce ultratrail. Cette expérience va bien m'aider sur l'IM
@Gilles : merci! J'ai visionné tes vidéos du 24h, le bagnard était bénévole sur l'origole, je me rappelle de lui sur le stand de ravitaillement.
@Cyril : j'ai utilisé un tour de magie pour finir cette tour, j'ai jeté un sort à mes jambes pour ne pas qu'elle me lâchent.
@Cédric : oui :), je suis dans un état épouvantable ...
@Stef : merci ! Il faut avoir des doutes, même à quelques minutes du départ j'avais des doutes.
@Mel : merci, tes ondes positives ont servi
@Hippomène : j'aimerai bien avoir une chaise, même des béquilles. J'ai fait un check up de mes jambes, je n'ai pas de blessures à LT, juste des courbatures qui vont partir et les tendons qui tiraillent un peu. J'ai de la chance pour instant, j'espère que ça va durer ...
Un 10km, il faut que je me trouve un beau pour essayer de faire 40min :)
@Seb : je fais plus rien jusqu'à la fin de l'année :).
J'ai vu ton commentaire pour le semi, super !! Je serai bien content de te croiser à Paris.
ça doit être dur moralement de finir dans les 5 derniers quand même...
RépondreSupprimer@Anonyme : non pas du tout :), pour une personne qui ne cherche pas un podium, qui n'est juste qu'un amateur. Terminer 10ème, 20ème, 100ème est la même chose, ce qui est dur moralement c'est de ne pas finir une course. Le classement c'est le pédoncule de la cerise sur le gâteau :).
RépondreSupprimerMon approche de la course à pied n'est pas de gagner contre les autres, mais de prouver à moi même que je peux réussir des choses qui me semblaient impossible à faire.
Je trouve dommage d'avoir une telle approche, juste finir, quand on est encore jeune et tout de même sportif. Participer à des événements pas faciles avec des préparations très limites me parait abérant, surtout que ce ne sont pas des one-shot, tu t'inscris tout de même dans une pratique sur la durée. Et du coup tu fais des courses très longues, tu t'arrêtes ensuite un moment pour cause de fatigues morale et physique qui sont sûrement dues à ta préparation faite à vue. Et après tu rembrayes direct sur une autre course bien balèze avec forcément un déficit de préparation...
RépondreSupprimerAprès c'est ma vision, mais j'ai l'impression que tu te gâches un peu, que tu pourrais faire mieux en souffrant moins. Moi non plus je ne cherche pas à gagner contre les autres, mais il me semble que la recherche d'amélioration, de progression, qui permettent une pratique ensuite plus confortable, est essentielle pour une pratique durable.
M'enfin c'était juste pour donner mon point de vue d'amateur également, et chapeau tout de même pour ces finishs sans préparation adaptée ;-)
@Anonyme : je sais que mon approche de la course à pied n'est pas très bien.
RépondreSupprimerMais je me dis qu'étant donné que je suis jeune, j'ai encore des capacités à encaisser des efforts physiques. J'ai besoin d'expérimenter mes limites pour comprendre comment je fonctionne.
A chaque expérience j'engrange énormément d'expérience.
Mon envie de courir, de partir à l'aventure dépasse par moment mes capacités physiques. Je suis trop impatient de pouvoir vivre intensément. Pour instant j'ai une confiance absolu dans mon corps.
Mais je ne conseillerai pas au gens de faire ce que je fais.
Merci pour ton point de vue qui est très intéressant, je me demande toujours qu'est ce qui est raisonnable ou non.
A force d'être à la limite, quand est-ce que mon corps va me lâcher ...
Et justement, sans préparation minimum, tu ne les atteins pas tes limites! à part des limites en terme de kilomètres...
RépondreSupprimerAprès, comme je disais, c'est plus une question de pratique confortable, avec moins de risque de blessure et donc une certaine durabilité.
oui sans préparation on atteint les limites plus rapidement :).
RépondreSupprimerAvec une préparation spécifique et de temps de repos après Millau, je pense que j'aurais peut être gagné 1h ou 2h sur l'Origole, mais je souffrirai tout de même. Je me pousserai à aller plus vite, je serai tout de même explosé à l'arrivée.
Pour moi les limites sont variables et en fonction de la condition physique du moment.
A l'entrainement j'atteint mes limites au bout de 2h quand je cours sans boire avec une fréquence cardiaque élevée. J'ai besoin d'éprouver cette sensation de fatigue extrême pour me sentir vivre. Je ne cherche pas le confort, je veux toujours me pousser hors de la zone de confort.
Peut être qu'avec l'âge mon approche sera différente et s'inscrira sur une démarche durable avec comme objectif la préservation de la santé. Je pense qu'à chaque période de la vie notre vision du sport est différente.