Avec la baisse d'activité de la semaine dernière, je commence à avoir les fourmis aux jambes, l'envie d'aller se défouler, comme si physiologique et psychologiquement j'ai besoin d'une certaine charge d'entrainement pour me sentir bien. J'ai envie d'aller courir à toute vitesse, courir en sentant le vent siffler dans les oreilles, après les 100km je ferais des séances de vitesse.
Le coureur de longue distance n'est-il pas un camé de km? Il ne se satisfait jamais de sa dose, il en redemande toujours plus pour assouvir son manque. Ou bien nous sommes condamné comme Sisyphe à dévaler une pente, à la remonter puis à la dévaler à nouveau, le châtiment sans fin de ceux qui ont osé aller défi le marathon.
Je pense que la période de repos est nécessaire pour les jambes mais aussi pour la tête, nous avons besoin de ressentir ce manque d'activité afin de pouvoir de se surpasser le jour J et d'être un mort de faim prêt à avaler les kilomètres comme un affamé.
Je commence petit à petit à entrer dans la course, je regarde la météo pour samedi (pour instant 11°/22° avec du soleil, il risque de faire chaud !), je réfléchis à mon équipement. J'ai enfin récupéré mon polar qui était en SAV après ma chute, elle est maintenant comme neuve.
Comme activité physique je vais faire quelques minutes de chaise. Pour moi c'est un bon indicateur de la fraîcheur de mes jambes, après des sorties longues, je suis HS au bout de 2min, quand tout va bien je peux aller au delà de 3 min.
Quand même... quelle audace (je ne peux qu'approuver) ! Pourvu que le corps tienne, car pour la volonté j'ai confiance :)
RépondreSupprimerEt je croise les doigts pour l'absence de pluie et le vent dans le bon sens ;)
La pression monte...
RépondreSupprimer@Sia : merci, pour instant il n'y a pas de pluie de prévu ...Préviens-nous quand tu fais les 24h du Mans en roller.
RépondreSupprimer@Rasmette : oui ça monte :) et je suis de plus en plus heureux au fur à mesure que le jour J s'approche.